Presse

Olyrix – Rencontres Musicales et Scientifiques au Palais des Papes

 « Mille ans de musique vocale » – Ensemble 44

Le public y découvre une véritable chronologie vivante du chant, et notamment l’évolution de l’usage de la voix qui se détache au fil des siècles vers un répertoire profane. La grande voute du Palais des Papes est choisie avec soin pour valoriser le programme, puisqu’il est complètement chanté “a cappella”, exposition qui ne dérange pas les artistes, au contraire. Les palettes vocales valorisent les harmonies et nuancent leurs phrases dans une synchronisation bien étudiée. La soprano Dania El Zein se démarque par une voix perçant avec pureté. La voix aux lignes droites conserve la justesse et le souffle jusqu’à la fin. 

Par Marjorie Cabrol

Crescendo-magazine : Opera Fuoco & David Stern dans Serse de Händel

Présentée en version de concert à la Salle Ravel de Levallois, où la compagnie est en résidence, la Serse de l’Opera Fuoco a proposé de revenir à l’essentiel de l’opéra : la voix. Pas de décoration grandiloquente, pas de transposition de sujet sur la lune ou le cosmos, rien que la voix et la parfaite cohésion entre le chef et ses musiciens sur la scène tout comme dans la fosse d’orchestre. (…) Dania El Zein et William Shelton ont incarné le couple de tourtereaux (Romilda et Arsamene). (…) les deux solistes ont convaincu le public (on pense notamment aux aigus en piano de Dania El Zein, sans rien perdre en puissance)…

Par Gabriele Slizyte

Concertonet – La Sérénade nostalgique.

“Olivier Dhénin, fort justement, la situe dans un joli décor stylisé des années 1920, subtilement éclairé par Anne Terrasse – Jeanne Lanvin a inspiré les rutilants costumes d’Hélène Vergnes. Comme Korngold, il convoque à la fois Vienne et Broadway, avec une chorégraphie très musical de Nina Pavlista, où le plateau manque parfois d’aisance. Sans jamais forcer le trait, la mise en scène oscille heureusement entre le premier et le second degré, fidèle au livret de Victor Clement. David Stern, à l’opposé, empoigne la partition, dont il exalte les rythmes et les couleurs, faisant ressortir tous les effets que l’imagination de Korngold tire de l’orchestre miniature, où le piano tient souvent un rôle de soliste. (…) Dania El Zein s’avère chanteuse accomplie : un soprano léger et cristallin, parfaitement maître de son émission, capable de très beaux pianissimi dans l’aigu, au phrasé plein de charme – et une jolie Sylvia, coquette et sensible. Grâce à l’enthousiasme et aux talents d’Opera fuoco, la Sérénade a cessé d’être muette.”

Par Didier van Moere

Musicologie.org – Perle rare : Die stumme Serenade de Korngold

“Avec cette « comédie musicale » créée sans succès en 1951 à Broadway dans sa version originale anglaise, Korngold qui était devenu depuis 1935 le grand maître de la musique de film, semble avoir voulu renouer avec l’héritage de l’opérette viennoise de l’entre-deux-guerres et marcher sur les traces de Franz Lehar.

L‘oxymore du titre, Die stumme Serenade (La sérénade silencieuse), renvoie à l’univers symboliste de la première carrière du compositeur et amène à se demander si l’œuvre n’aurait pas été écrite avant ses années d’exil et oubliée dans ses tiroirs.

(…) Le style et les harmonies du compositeur lyrique et symphonique de l’avant Hollywood réapparaissent parfois dans son orchestration raffinée pour un ensemble réduit de dix instrumentistes, avec deux pianos et célesta, remarquablement servie par l’orchestre Opéra Fuoco sous la direction pleine de feu de son fondateur David Stern.

(…) On distinguera en particulier la Silvia de Dania El Zein, joli timbre de lyrique léger d‘une délicate musicalité.

(…) Il serait dommage que cette perle de culture si originale ne bénéficie pas d’une plus large diffusion. Une matinée et une soirée, c‘est bien peu pour une entreprise aussi intéressante et qui constitue au final la création française d‘une œuvre jusqu‘ici à peu près ignorée, d‘un compositeur décidément plein de ressources.”

 Par Frédéric Norac

Concertclassic – Die stumme Serenade de Korngold par Opera Fuoco à Levallois – Charme viennois

“A la mise en scène et à la scénographie, Olivier Dhénin (Compagnie Winterreise) transpose l’action dans les années 1920. Excellent choix, que viennent élégamment conforter les costumes d’Hélène Vergnes et les lumières d’Anne Terrasse. Simple, fluide et vivante (les chorégraphies de Nina Pavlista ont manqué de temps de réglage, mais il n’y a rien là de rédhibitoire), la production réunit un plateau animé par un bel esprit de troupe.

(…) la Silvia de Dania El Zein charme par la clarté de son timbre et la souplesse de l’émission. (…)

Souplesse, énergie, sens des timbres et du lyrisme : David Stern mène ses musiciens avec conviction sans jamais perdre un instant de vue le plateau, ni le parfum si particulier – intensément nostalgique – de la partition.
Un seule représentation hélas … Espérons que cette charmeuse Sérénade silencieuse sera reprise sur d’autres scènes. Elle le mérite et la légèreté des moyens auxquels elle fait appel l’y prédispose.”

Par Alain Cochard

Toute la culture – die Stumme Serenade de Korngold à Levallois

“C’est à la Salle Ravel de Levallois que la compagnie Opera Fuoco a fait résonner pour la première fois en France Die stumme Serenade de Korngold, dans une production soignée et pleine d’allant.

(…) Une belle réussite que cette création élégante, distancée et pétillante et d’une finition rare pour n’être présentée qu’une fois ! (…) Dania El Zein, à l’émission parfois un brin matifiante, campe une Silvia Lombardi distinguée et à la ligne perlée.”

Par Clément Mariage

Resmusica – Sur les pas de Haendel avec le Palais des Songes

“Le Festival « Jeunes talents » dans la cour des Archives nationales à Paris permet d’entendre un nouveau programme du prometteur ensemble Le Palais des Songes, consacré au parcours de Georg Friedrich Haendel (…) Les rapprochements avec les Brockes-Passion elles aussi hanséatiques de Georg Philipp Telemann et de Reinhard Keiser sont éclairants : Haendel reste imprégné de la sensibilité d’Allemagne du Nord, mais Telemann est lui aussi influencé par l’Italie sans s’y être rendu. Les extraits des trois passions permettent de découvrir la soprano Dania El Zein ; d’abord un peu empruntée chez Telemann, elle fait admirer chez Keiser (air Heil der Welt, dein schmerzlich Leiden) une ligne claire, des aigus sereins et une expressivité exemplaire. (…) Mais l’équilibre est meilleur dans les duos qui illustrent la période anglaise : une courte cantate de Giovanni Bononcini (Se bella son io son tutta per te) et un extrait de l’oratorio Theodora de Haendel. On y admire la sublime retenue et l’intensité dont font preuve les deux chanteurs, les superbes violons de Rozarta Luka et Myriam Bulloz, impeccables tout au long de la soirée, et la grande maîtrise, comme à son accoutumée, de Nicolas Rosenfeld.”

Par Stéphane Reecht

Opéra Magazine – der Schauspieldirektor, Prima la musica poi la parole.

“Mais ce sont les sopranos qui, dans les deux ourages, attirent le plus l’oreille. Destinés à des virtuoses exceptionnelles – Aloysia Lange ( née Weber) et Catarina Cavalieri-, les rôles de Madame Herz et de Mademoiselle Silberklang sont ici assumés avec intelligence et probité. Dania El Zein chante avec aplomb, n’escamotant aucn suraigu, contre-fa compris (…)”

Par Thierry Guyenne

Ôlyrix – Salieri défit Mozart au théâtre Ravel de Levallois

Der Schauspieldirektor de Mozart

“En Madame Herz, Dania El Zein offre une voix satinée au charmant vibrato. Bien que son allemand se rapproche parfois de sonorités suédoises, elle propose un jeu engagé et d’une grande fraîcheur, ainsi qu’une belle aisance dans les vocalises.”

Par Damien Dutilleul

Musicologie.org – 23e concours de chant de Mâcon

“À la jeune soprano colorature Dania El Zein dont le naturel, la musicalité et l’intelligence brillent de mille feux dans l’air de la fée de la Cendrillon de Massenet et dans celui du feu de L’enfant et les sortilèges reviennent le Prix du jeune espoir féminin et celui de l’orchestre et des techniciens. Lui est également attribué le prix SACEM de la mélodie contemporaine. Un prix on ne peut plus mérité car, des six candidats, elle est pratiquement la seule à faire vivre et à transmettre un peu de sens à la mélodie de Florentine Mulsant, Le silence, dont elle restitue avec beaucoup de finesse le climat tout à la fois mystérieux et sensuel.  Si aucun des trois prix qui lui sont attribués ne paraît usurpé, bien au contraire, il nous semble pourtant qu’un tel talent allié à un timbre d’une couleur et d’une rare subtilité ainsi que sa technique déjà très accomplie aurait  mérité d’être plus nettement distingué. Mais le jury a sans doute ses raisons que la critique ignore et, dans son cas, la rareté du répertoire plus exigeant et moins connu a sans doute  joué en la défaveur d’une artiste que nous pensons vouée à une belle carrière.”

Par Frédéric Norac et Strapontin au Paradis

Bachtrack – Didon et Enée au théatre des Champs-Elysées

« La distribution vocale fut, quant à elle, épatante (…) sans oublier la jolie révélation Dania El Zein, dont on espère entendre vite reparler, tous surent briller, même face à la géante Véronique Gens. »

Par Suzanne Lay

Forum opéra – Die Tote Stadt de Korngold à l’auditorium de Radio France

« La joyeuse troupe de théâtre du deuxième acte est truculente comme il se doit (…) et une soprano légère et cristalline dans ses envolées rigolardes (Dania El Zein) »

Par Yannick Boussaert

Classique Info – Extraits de die Schweisgame Frau de Strauss à la salle Gaveau

“La jeune Dania El Zein au contraire respire la fraicheur et se coule avec facilité dans un rôle joyeux et léger (…) [met] en valeur les mélodies douces et caressantes du personnage. La ligne vocale est soignée et les aigus qui parsèment la partition sont assurés (…) 

Par Pierre Philippe

Rencontres musicales de l’Abbaye de Noirlac. Lamentationi de Scarlatti et Miserere de Th Pécou avec l’ensemble les Folies Françaises.

“les nuances de timbre (…) d’une humanité naturelle et fragile chez la colorature Dania El Zein – créent une véritable dramaturgie à trois voix.”

Jean-Guillaume Lebrun, Bruère-Allichamps, Abbaye de Noirlac

Concert classique – Festival Contrepoints 62;Lamentationi de Scarlatt et Miserere de Th Pécou avec l’ensemble les Folies Françaises

“Dania El Zein, plus légère et d’une moindre assise dans le grave, douce et lumineuse.”

Michel Roubinet – Festival Contrepoints 62

Journal Saône et Loire – Concert du Duo Arya : les Femmes dans tous leurs états.

“C’est alors que deux jeunes et charmantes demoiselles font leur entrée, en très belles longues robes, l’une grise et l’autre rouge. Une très brève présentation par la chanteuse Dania et alors l’enchantement ne va que grandissant. La cantatrice soprano Dania El Zein interprète avec brio des airs d’opéra, sa voix allant dans des aigus très hauts placés sans jamais défaillir avec la capacité d’aller parfois sur des notes plus graves, dans une harmonie de tous les instants. Il n’est pas inintéressant de préciser que Dania a occupé la scène avec brio dans sa gestuelle théâtrale, ses expressions du visage en totale harmonie avec le message de chaque pièce interprétée. Tous les morceaux choisis sont à l’honneur des femmes avec des pièces de Lili Boulanger et Isabelle Aboulker, deux compositrices de talent.”

Jean Veniant

Journal Saône et Loire – Concert du Duo Arya au Festival de Martigny

“A l’occasion du 12 e festival de musique du château de Martigny, à Poisson, on pouvait entendre, jeudi soir, la voix de Dania El Zein, qui est née au Creusot. Pour les mélomanes venus les écouter ce soir, c’est un enchantement, un émerveillement pour les cœurs.”

J.-Claude MANSIER